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ALTERNATIVES-RÉGLEMENTATION

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LES DIFFÉRENTS TYPES DE VITICULTURE

1. Viticulture traditionnelle/conventionnelle 

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Repose sur le principe de maximisation du rendement de la production. Ce type de viticulture emploie des produits chimiques (engrais, pesticides, désherbage…) et met en place une automatisation du travail dans un esprit de rendement où la récolte prime avant tout. Cette culture a recours aux engrais et aux produits chimiques. Si la vigne est touchée par une maladie alors elle sera systématiquement traitée.  Ce processus a de nombreux impacts qui sont souvent sous-estimés. Aujourd'hui, c'est une pratique fortement remise en question.

2. Viticulture raisonnée

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L’objectif de cette pratique étant de mieux prendre en compte la problématique environnementale, elle limite l’utilisation de produits de synthèse. Cela permet d’obtenir un sol le plus propre possible. Ainsi, le désherbage est favorisé sous les rangs mais il n’est pas total. Les produits systémiques seront privilégiés contre les maladies .

LABEL associé : terra vitis
 

  • Garantit une optimisation de l’usage des ressources naturelles pour cultiver la vigne.

  • Assure un usage ‘’raisonné’’ des produits phytosanitaires, les traitements chimiques sont utilisés en ultime recours, pour sauver la récolte.

  • Prend en compte l’ensemble du fonctionnement de l’exploitation, de son environnement, des humains qui l'entourent et de la viabilité économique.

  • Les domaines certifiés Terra vitis sont au niveau 2 de haute valeur environnementale.

  • Dans le logo, l’insecte représente l’équilibre de la biodiversité dans la vigne.

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3. Viticulture intégrée

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L’agriculture intégrée emploie peu de produits chimiques et des méthodes les plus naturelles possibles: rotation des cultures, utilisation des animaux pour travailler le sol,... Le but est d’obtenir un sol sain.

4. Agriculture biologique/organique

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Cette agriculture est un mode de production soucieux du respect des équilibres naturels. Aucun produit chimique ou OGM n'est utilisé. Le vigneron laboure ses sols et pratique un enherbement naturel grâce à une tonte. Aussi il se sert de produits de contact mais ces derniers ne vont pas intégrer la plante. Avec cette méthode, la maîtrise des quantités produites est difficile. 

LABELS: le label européen (eurofeuille) et le label 

français

  • Assurent le respect du règlement européen en 

terme d’agriculture

  • 2 principes: 

  1. dans les vignes, il ne doit y avoir aucun traitement au cours des 3 dernières années.

  2. l’utilisation de pesticides naturels (cuivre/soufre) est autorisée. Les doses maximum doivent être respectées en terme d’utilisation par hectare.

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5. Culture biodynamique

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La culture biodynamique va encore plus loin, elle veut intensifier la vie du sol et les échanges entre la terre et la plante. Cette technique peut être considérée comme un mouvement spirituel. En effet, son principe fondamental est de considérer l’environnement comme un tout, avec ses équilibres qu’il faut encourager et non pas troubler avec des produits chimiques. C’est pour cela qu’elle n’utilise aucun produit non naturel. Voici quelques produits utilisés dans les biodynamique: le purin d’orties, les décoctions, la bouse de vache... De plus elle se distingue du bio en intégrant l’influence des astres. Ainsi les vignerons agissent en fonction des astres. 

LABELS associés

 

1. Demeter (image)

  • Fait référence à la déesse grecque de la fécondité.

  • Ce label certifie que le vin est obtenu à partir d’un raisin cultivé dans le respect du rythme des saisons ainsi que du calendrier lunaire.

  • De plus, les sols sont traités naturellement avec des traitement produits par les agriculteurs eux-mêmes (engrais naturel, compost…).

  • Au niveau de la vigne, les quantités de soufre et de cuivre sont réduites de moitié par rapport au label BIO. Le vin contient peu de sulfites.

 

2. Biodyvin (image)

  • Prend en compte les influences astrales.

  • Permet de limiter l’empreinte écologique.

  • Le cahier des charges se base plutôt sur les raisins que sur la vinification.

  • Ne comprend pas d’interdictions strictes du moment que le vigneron est en mesure de justifier ses actes.

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RÉGLEMENTATION

Dans le vin, on ne retrouve pas l’intégralité d’un produit employé à la vigne, mais les molécules qui le composent. En fonction de leur nombre, on peut déterminer la toxicité du produit présent dans le vin. Chaque molécule utilisée par les fabricants de pesticides a été répertoriée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Aesa). Pour chacune des molécules, l’Aesa a établi un seuil de toxicité appelé LMR, Limite maximale de résidus. Les Limites Maximales de Résidus sont les niveaux  supérieurs de concentration de résidus de pesticides autorisés légalement dans ou sur les denrées alimentaires. Les LMR sont établies de façon à rester en deçà des seuils toxicologiques, c’est-à-dire de manière à ce que les quantités de résidus qu’un individu est susceptible de retrouver quotidiennement dans son alimentation ne soient pas toxiques, à court et à long terme.

 

Voici un tableau montrant les LMR concernant les raisins de table et de cuve (Source : Commission Européenne) : 

 

 

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Attention : Les LMR ne sont définies que pour les matières premières (dans le cas du vin, les raisins de cuve) et non pour les produits transformés (le vin). Par défaut et en l’état actuel de la réglementation, un vin ne doit pas contenir des teneurs supérieures aux LMR fixées pour les raisins de cuve. Ainsi, actuellement des travaux réglementaires tentent de définir des taux de transfert des résidus du raisin vers le vin, qui seraient différents d’une molécule à l’autre, et aboutiraient à la définition d’une LMR vin. 

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